Wonderland, dernière série de toiles en date, révèle un langage pictural élaboré au fil du temps par l'usage de papier tendu et collé désignant la surface à peindre. Le cadre, cette fenêtre dans la fenêtre biseautée et sculpturale, cette fraction trop lisse pour peindre convenablement, me permet une approche différente, où la matière avec peu d'épaisseur – à l'huile et sur la totalité du papier – est rapidement et par endroit enlevée par frottage afin d'y laisser apparaître le blanc de la surface originelle. Alors cette peinture devient nerveuse, colorée et lumineuse pour inventer ce monde poétique nécessaire à la survie de l'être : cette ascèse où douleurs physiques coexistent avec intentions philosophiques. C'est le travail fastidieux et absurde de Sisyphe montant sans cesse son rocher, pour in fine chercher le volume dans la surface.
lundi 13 février 2012
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire